Mon art : créer. Ma passion : façonner.

Mon métier : adapter.


Sentir son extrémité à mon extrémité… l’effleurer de la paume, la remonter, capter ses volumes, ses aspérités, ses angles… laisser les doigts courir pour comprendre sa forme, ressentir ses vibrations, son essence.


La première rencontre est sensuelle. Le lien se crée et je ne fais plus qu’un avec la matière. De là tout devient clair, et le calme, le temps de l’observation, laisse la place à l’explosion. L’instrument ne tremble pas. Il rompt, forme, assemble, structure.


Au fil des années l’acte est devenu mécanique, presque compulsif. Il faut dire que mes mains sont guidées par une forme d’instinct qui provient d’une vie de création.


Baigné dès 1983, dans la culture de la customisation d’engins mécaniques, mais aussi dans l’art de donner la vie à l’étoffe, mes ascendants m’ont accompagné pour façonner très jeune le carton, le bois, puis progressivement le métal, le polyester et le carbone.


En plus du touché, je cultive l’écoute essentielle à cette profession. Une sensibilité qui vient peut-être du fait qu’encore aujourd’hui un être me manque, mais elle découle surtout de la volonté d’échanger un maximum avec le particulier, le professionnel ou le public. Comprendre l’idée qui a donnée corps au projet est pour moi l’étape primordiale pour réussir.


Alors dans la pénombre de l’atelier, le travail reprend. Le dessein est toujours le même : faire apparaître de ces dix doigts un système ou un objet, fonctionnel… le parfait compromis entre la simplicité, la complexité et l’esthétique.


Pour en arriver là, souvent, le fracas des machines cesse devant l’établi, les mains ne servent plus qu’à retenir ma tête. Les muscles se détendent, l’esprit divague et la réflexion s’aiguise. Mais les doutes, les interrogations qui m’assaillent sont rapidement écartés car l’inspiration revient. Perfectionné à l’école du design industriel dans le sud de la France, puis au management de projet à Paris, mon environnement a toujours été hyperconccurrenciel et les exigences élevées. Ils influencent ma quête d’efficience, pour “impozer” un style. Et pour m’aguerrir je touche à tout. Création et location de velos choppers : Impoz cycle. Ligne de vêtements : Impoz style. Conception de motos, de casques, de supports de communication, d’objets d’art ou d’utilisation usuelle : Impoz design. Des expériences qui me permettent aujourd’hui de repousser les difficultés et de mettre des solutions à votre disposition.


Elles apparaissent comme un éclair et la création reprend… l’objet prend forme et il est temps de mettre la dernière main. Couleur, texture : apposer les finitions qui rendent réelle ce qui n’était à la base qu’une part d’imaginaire.


Alors au moment où la lumière s’allume, où le drap dévoile la forme, c’est le soulagement, l’accomplissement avec souvent la joie de voir la surprise dans l’oeil de celui qui découvre, et parfois d’entendre le son de quelques mains qui s’entrechoquent.